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PHILOSPARTACUS
24 février 2013

La poussée djihadiste et le péril démocratique ?

Lorsque Démosthène au IVe siècle av. J.-C essayait vaille que vaille de démontrer la dangerosité des avancées de Philippe de Macédoine, et de ses véritables intentions, ses concitoyens n’avaient pas entendu ses inquiétudes. La même chose est-elle en train d’arriver aux Etats africains, à savoir : l’impérialisme djihadiste ? Faudrait-il attendre que l’irréparable se produise ?

Aujourd’hui il y a plus de prévision mathématique face à la menace islamiste. La menace prend les allures d’une solidarité sectaire en Afrique. Il est honnête de dire que n’importe quel pays peut être la cible, une cible indiscriminée, sans aucune éthique.

Face à la dangerosité du djihadiste et de l’islamisme radical, la France de guerre juste s’est inquiétée, et a recommandé à tous ses expatriés de limiter leurs déplacements, et aux touristes d’éviter certains Etats dont notamment le Sahel : voici en synopsis le risque et la dangerosité de l’islamisme radical.

« Le Sahel, une zone très risquée

Le ministère des Affaires étrangères lance une alerte sur son site Internet : 'la menace d'attentat et d'enlèvement s'accroît encore tout particulièrement dans la zone sahélienne', en raison de l'intervention française au Mali. Il est fortement déconseillé de se rendre au Mali, au Niger et en Mauritanie : 'les ressortissants français qui se trouveraient dans cette zone doivent savoir que leur liberté et leur vie sont explicitement et directement menacées. De manière plus générale, tous les pays de la couronne sahélienne sont sensibles (Burkina Faso, Sénégal, Tchad, Nigéria).

« Le Cameroun

Au lendemain de l'enlèvement de 7 Français d'une même famille au Cameroun, le 19 février, le Quai d'Orsay déconseille fortement de se rendre dans l'extrême nord du pays, des rives du Lac Tchad au Sud de Maroua, ainsi qu'à la frontière avec le Nigéria. Les ressortissants français qui se trouvent à cet endroit 'doivent impérativement se mettre en lieu sûr' et 'quitter la zone au plus vite'. Au moment de l'enlèvement des Français, les mesures de précaution n'étaient pas les plus fortes. 

Le Ghana

Au Ghana, une recrudescence des agressions armées a été observées envers des ressortissants expatriés, à Accra, la capitale du pays, ainsi qu'à Kumasi. Des victimes ont été blessées. Il est recommandé d'être vigilant lors des déplacements la nuit. De plus, cette vigilance doit être encore plus accrue suite à l'intervention française au Mali. 

L'Algérie

Suite à l'attaque terroriste du 16 janvier 2013, qui s'est produite sur le site gazier d'In Amenas, dans le sud-est de l'Algérie, et qui a coûté la vie à une trentaine d'étrangers, dont un Français, le Quai d'Orsay déconseille formellement tout déplacement dans le sud et au centre du pays. Dans le reste de l'Algérie, tous les voyages sont également déconseillés, sauf pour des raisons impératives. Tous les citoyens français se déplaçant dans le pays est appelé 'à se signaler au Consulat général de France compétent (Alger, Oran ou Annaba)'.

Le Maroc

Au Maroc, il est conseillé de 'se tenir à l'écart des rassemblements et des mouvements de foule'. Le 28 avril 2011, un attentat sur la place Jemâa El-Fna, un lieu touristique très fréquenté de Marrakech a causé la mort de 17 personnes.

La Tunisie

A la suite de l'assassinat de l'opposant tunisien Chokri Belaïd, le 6 février dernier, il est conseillé de se ternir à l'écart de toute manifestation. Des consignes sont dispensées sur le site de l'Ambassade de France en Tunisie. Il n'est pas déconseillé de se rendre en Tunisie, mais il faut être vigilant, dans le contexte de l'intervention française au Mali.

L'Egypte

En Egypte, de nombreuses manifestations anti-Mohamed Morsi, le président du pays, ont fréquemment lieu. Il est fortement recommandé se tenir à l'écart de ces rassemblement, qui peuvent dégénérer. Les lieux de manifestations habituelles, comme la place Tahrir au Caire, et les abords des bâtiments officiels, sont à éviter. Des manifestations peuvent également avoir lieu dans plusieurs villes de province, comme Alexandrie, Ismaïlia et Suez. 
De plus, une vague de violences causant la mort d'une dizaine de personnes a eu lieu à la fin du mois de janvier à Port-Saïd, suite à la décision de la cour pénale du Caire condamnant 21 personnes à la peine de mort après la tragédie du match de football du 1er février 2012. Autant que faire se peut, il est déconseillé de se rendre dans cette ville. 
Depuis l'attaque d'un poste de la police des frontières à la frontière entre l'Egypte et Israël, la situation dans le Sinaï 'reste préoccupante et confuse'. Plusieurs enlèvements crapuleux ont été signalés récemment dans cette zone.

L'Ouganda

A la suite d'un attentat en juillet 2010 à Kampala, la menace terroriste persiste en Ouganda. Il est conseillé d'éviter les lieux publics, en particulier les marchés et les gares routières de bus et de taxis. Les voyages sont déconseillés dans la région du Karamoja, et les zones frontalières avec le Soudan.

Le Libéria

Depuis le début de l'année 2012, la situation politique du Libéria s'est améliorée. Néanmoins, il est toujours déconseillé de se rendre dans le pays, sauf raison impérative. Les frontières terrestres avec la Côte d'Ivoire sont fermées.

Le Rwanda

Depuis 2010, le Rwanda a connu une dizaine d'attentats. 'Il est recommandé d'exercer la plus grande vigilance dans les lieux à forte affluence' selon le ministère des Affaires étrangères.

La Somalie

Tout déplacement dans l'ensemble de la Somalie reste très déconseillé. La milice islamiste Al Shabaab, liée à Al Qaida, contrôle une grande partie du Sud et du Centre du pays. Le risque d'enlèvements, en particulier de journalistes ou d'humanitaires est élevée à Mogadiscio, la capitale, ainsi que dans le Sud et le Centre du pays. 

La Libye

En Libye, il est fortement conseillé d'éviter tout voyage à but non professionnel. Il est conseillé aux ressortissants français de se tenir à l'écart des rassemblements, et de ne pas sortir la nuit. Les zones frontalières avec l'Algérie, la Tunisie, le Niger, le Tchad et le Soudan sont à éviter, en raison de la présence de bandes armées. » (mercredi 20 février 2013 22:45 | Par Emilie Perez, M6).

Nous espérons que les gouvernants prendront des dispositions afin que le drame ne se produise pas en Afrique contre la démocratie : l’ère de l’islamocratie.

 

 

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